Calcul du Rayon d’une Exoplanète

Exercice : Calcul du Rayon d'une Exoplanète

Calcul du Rayon d’une Exoplanète par la Méthode des Transits

Contexte : L'étude des exoplanètesUne exoplanète est une planète située en dehors de notre Système solaire, en orbite autour d'une autre étoile..

La découverte de milliers de mondes au-delà de notre Système Solaire a révolutionné notre compréhension de la formation des planètes et de notre place dans l'Univers. L'une des techniques les plus puissantes pour détecter et caractériser ces exoplanètes est la méthode des transitsTechnique de détection qui mesure la faible diminution de luminosité d'une étoile lorsqu'une planète passe devant elle.. Cet exercice vous guidera à travers les étapes de calcul du rayon d'une planète à partir des données photométriques d'un transit, une compétence fondamentale en astrophysique moderne.

Remarque Pédagogique : Cet exercice vous apprendra à interpréter une courbe de lumière et à appliquer une relation géométrique simple pour déduire une propriété physique essentielle d'un corps céleste distant de plusieurs années-lumière.


Objectifs Pédagogiques

  • Comprendre le principe de la méthode de détection par transit.
  • Savoir appliquer la formule reliant la baisse de luminosité aux rayons de l'étoile et de la planète.
  • Effectuer des conversions d'unités pour comparer des objets astronomiques.
  • Classifier une exoplanète en fonction de sa taille.

Données de l'étude

Des astronomes ont observé l'étoile "Kelos-2" à l'aide d'un télescope spatial et ont détecté des baisses de luminosité périodiques, indiquant le passage d'une planète, nommée "Kelos-2 b".

Fiche Technique de l'Étoile Kelos-2
Caractéristique Valeur
Type Spectral G2V (similaire au Soleil)
Rayon stellaire (\(R_{*}\)) \(6.96 \times 10^8 \text{ m}\)
Masse stellaire \(1.01 M_{\odot}\) (Masse Solaire)
Courbe de Lumière de Kelos-2
Temps Flux 1.000 0.9918 T1 (Début) T2 (Fin) Profondeur (δ)
Paramètre Observé Description Valeur Unité
Profondeur du transit (\(\delta\)) Baisse de luminosité relative 0.0082 (sans dimension)
Rayon de la Terre (\(R_{\oplus}\)) Constante de référence \(6.371 \times 10^6\) m

Questions à traiter

  1. Calculer le rayon de l'exoplanète Kelos-2 b (\(R_{\text{p}}\)) en mètres.
  2. Exprimer ce rayon en unités de rayons terrestres (\(R_{\oplus}\)).
  3. À partir de sa taille, dans quelle catégorie d'exoplanètes classeriez-vous Kelos-2 b (par exemple : Super-Terre, mini-Neptune, géante gazeuse) ? Justifiez.

Les bases de la Planétologie : Méthode des Transits

La méthode des transits est une technique indirecte de détection. Elle consiste à mesurer la lumière d'une étoile de façon continue. Si une planète orbite cette étoile et que son plan orbital est aligné avec notre ligne de visée, elle passera devant son étoile à chaque orbite, provoquant une mini-éclipse. Cette éclipse, ou "transit", se traduit par une très légère baisse de la luminosité de l'étoile.

1. Le Principe Géométrique
La quantité de lumière bloquée par la planète est directement proportionnelle à la surface de son disque apparent par rapport à la surface du disque de l'étoile. En supposant que les deux corps sont des sphères parfaites, le rapport des surfaces est simplement le carré du rapport de leurs rayons.

2. La Formule Clé
La baisse de luminosité relative, aussi appelée profondeur du transit (\(\delta\)), est donnée par la relation :

Rapport de Flux

\[ \delta = \frac{\Delta F}{F_{*}} = \left(\frac{R_{\text{p}}}{R_{*}}\right)^2 \]

Où \(\Delta F\) est la variation de flux lumineux, \(F_{*}\) le flux de l'étoile, \(R_{\text{p}}\) le rayon de la planète et \(R_{*}\) le rayon de l'étoile.


Correction : Calcul du Rayon d’une Exoplanète par la Méthode des Transits

Question 1 : Calculer le rayon de l'exoplanète Kelos-2 b (\(R_{\text{p}}\)) en mètres.

Principe (le concept physique)

L'objectif est d'isoler le rayon de la planète (\(R_{\text{p}}\)) à partir de la relation fondamentale du transit. Puisque la baisse de luminosité (\(\delta\)) et le rayon de l'étoile (\(R_{*}\)) sont connus, nous pouvons réarranger la formule pour trouver notre inconnue. Le phénomène physique clé est que la surface du disque planétaire occultant l'étoile est directement proportionnelle à la baisse de lumière observée.

Mini-Cours (approfondissement théorique)

La photométrie de transit repose sur la loi de conservation de l'énergie. Le flux lumineux total reçu d'une étoile est sa luminosité répartie sur une sphère. Lorsqu'un objet opaque passe devant, il bloque une fraction de cette lumière. Cette fraction (\(\delta\)) est le rapport de l'aire du disque de la planète (\(\pi R_{\text{p}}^2\)) à l'aire du disque de l'étoile (\(\pi R_{*}^2\)). Les termes \(\pi\) s'annulent, laissant la relation simple \(\delta = (R_{\text{p}}/R_{*})^2\). C'est un puissant outil géométrique pour sonder des mondes lointains.

Remarque Pédagogique (le conseil du professeur)

Face à une formule comme celle-ci, la première étape est toujours d'identifier clairement ce que vous connaissez et ce que vous cherchez. Ici, nous connaissons \(\delta\) et \(R_{*}\), et nous cherchons \(R_{\text{p}}\). Avant de mettre des chiffres, réarrangez algébriquement la formule pour isoler l'inconnue. Cela évite les erreurs de calcul et clarifie la démarche.

Normes (la référence réglementaire)

En astronomie, il n'existe pas de "normes" au sens industriel, mais des conventions établies par l'Union Astronomique Internationale (UAI). Celles-ci incluent les valeurs nominales pour les rayons solaires (\(R_{\odot}\)), terrestres (\(R_{\oplus}\)) et joviens (\(R_J\)) pour permettre des comparaisons cohérentes entre les études et les découvertes.

Formule(s) (l'outil mathématique)

Formule de base de la profondeur du transit

\[ \delta = \left(\frac{R_{\text{p}}}{R_{*}}\right)^2 \]

Formule réarrangée pour le rayon planétaire

\[ R_{\text{p}} = R_{*} \times \sqrt{\delta} \]
Hypothèses (le cadre du calcul)

Pour ce calcul, plusieurs hypothèses simplificatrices sont faites. Il est crucial de les connaître car elles conditionnent la précision du résultat.

  • L'étoile et la planète sont des sphères parfaites.
  • L'assombrissement centre-bord de l'étoile est négligé (on suppose une luminosité uniforme sur tout le disque stellaire).
  • La planète n'émet pas de lumière propre significative dans la bande de longueur d'onde observée.
  • L'orbite est parfaitement alignée avec notre ligne de visée (transit central).
Donnée(s) (les chiffres d'entrée)

Nous reprenons les valeurs fournies dans l'énoncé de l'exercice.

ParamètreSymboleValeurUnité
Rayon de l'étoile Kelos-2\(R_{*}\)\(6.96 \times 10^8\)m
Profondeur du transit\(\delta\)0.0082(sans dim.)
Astuces(Pour aller plus vite)

Pour un calcul mental rapide, sachez que \(\sqrt{0.01} = 0.1\). Notre valeur \(\delta=0.0082\) est un peu inférieure. La racine carrée sera donc un peu inférieure à 0.1 (ici, ~0.09). Le rayon de la planète sera donc un peu moins d'un dixième de celui de l'étoile. C'est un bon moyen de vérifier l'ordre de grandeur de votre résultat final.

Schéma (Avant les calculs)

Ce schéma illustre le principe : la planète (petit cercle) s'apprête à passer devant son étoile (grand cercle), bloquant une partie de sa lumière.

Configuration du Transit
R*RpTrajectoire
Calcul(s) (l'application numérique)

Calcul de la racine carrée de la profondeur

\[ \begin{aligned} \sqrt{\delta} &= \sqrt{0.0082} \\ &\approx 0.09055 \end{aligned} \]

Calcul du rayon planétaire en mètres

\[ \begin{aligned} R_{\text{p}} &= R_{*} \times \sqrt{\delta} \\ &= (6.96 \times 10^8 \text{ m}) \times 0.09055 \\ &\approx 6.302 \times 10^7 \text{ m} \end{aligned} \]
Schéma (Après les calculs)

Visualisons le résultat : le rapport de taille entre la planète et son étoile. Le rayon de la planète est environ 9% de celui de l'étoile.

Rapport de Taille Étoile/Planète
ÉtoilePlanète(échelle respectée)
Réflexions (l'interprétation du résultat)

Le rayon calculé est de l'ordre de \(10^7\) mètres. Ce chiffre, pris isolément, est difficile à interpréter. Pour lui donner un sens physique, il est indispensable de le comparer à des objets connus de notre système solaire, comme la Terre ou Jupiter. C'est l'objet de la question suivante.

Points de vigilance (les erreurs à éviter)

L'erreur la plus commune est d'oublier de prendre la racine carrée de la profondeur du transit (\(\delta\)). La baisse de luminosité est proportionnelle à la surface (\(R^2\)), pas directement au rayon. Une autre erreur est d'utiliser un pourcentage (ex: 0.82%) directement dans le calcul au lieu de sa valeur décimale (0.0082).

Points à retenir (permettre a l'apprenant de maitriser la question)

Synthèse de la Question 1 :

  • Concept Clé : La baisse de lumière est le rapport des surfaces des disques : \(\delta = (R_{\text{p}}/R_{*})^2\).
  • Formule Essentielle : \(R_{\text{p}} = R_{*} \times \sqrt{\delta}\).
  • Point de Vigilance Majeur : Ne jamais oublier la racine carrée de \(\delta\).
Le saviez-vous ? (la culture de l'ingénieur)

La mission spatiale Kepler de la NASA, lancée en 2009, a utilisé cette méthode pour découvrir plus de 2600 exoplanètes confirmées, révolutionnant notre vision des systèmes planétaires. Son successeur, TESS, continue cette quête en scrutant tout le ciel.

FAQ (pour lever les doutes)
Résultat Final (la conclusion chiffrée)
Le rayon de l'exoplanète Kelos-2 b est d'environ \(6.30 \times 10^7 \text{ m}\).
A vous de jouer(pour verifier la comprehension de l'etudiant parrapport a la question)

Si une autre planète était détectée autour de la même étoile avec une profondeur de transit de 1.2% (soit \(\delta = 0.012\)), quel serait son rayon en \(\text{m}\) ?

Question 2 : Exprimer ce rayon en unités de rayons terrestres (\(R_{\oplus}\)).

Principe (le concept physique)

Pour comparer la taille de Kelos-2 b à celle de notre planète, nous devons simplement diviser son rayon (en mètres) par le rayon de la Terre (également en mètres). Le résultat sera un nombre sans dimension indiquant "combien de fois" la planète est plus grande ou plus petite que la Terre. C'est un changement d'unité pour utiliser une échelle plus intuitive et pertinente en planétologie comparée.

Mini-Cours (approfondissement théorique)

En astronomie, les distances et les tailles sont si vastes que les unités du Système International (mètre, kilomètre) deviennent peu pratiques. Les scientifiques utilisent donc des unités de référence basées sur des objets connus. Le rayon terrestre (\(R_{\oplus}\)) est l'unité standard pour les planètes telluriques, tandis que le rayon de Jupiter (\(R_J\)) est souvent utilisé pour les géantes gazeuses. Cela permet de saisir immédiatement la nature d'un objet : une planète de 1.2 \(R_{\oplus}\) est une "Super-Terre", une planète de 10 \(R_{\oplus}\) est une géante.

Remarque Pédagogique (le conseil du professeur)

La clé de toute conversion d'unité est de s'assurer que les deux quantités (le nombre à convertir et la référence) sont exprimées dans la même unité de base avant d'effectuer la division. Ici, les deux rayons doivent être en mètres pour que le ratio soit correct. C'est une source d'erreur fréquente si l'on mélange des mètres et des kilomètres.

Normes (la référence réglementaire)

L'Union Astronomique Internationale (UAI) a défini en 2015 une valeur nominale pour le rayon équatorial terrestre : \(R_{\text{e}\oplus}^N = 6378.1 \text{ km}\). Pour les calculs généraux comme le nôtre, une valeur moyenne de \(6371 \text{ km}\) (\(6.371 \times 10^6 \text{ m}\)) est couramment utilisée et tout à fait acceptable.

Formule(s) (l'outil mathématique)

Formule de conversion d'unité

\[ R_{\text{p}} \text{ [en } R_{\oplus}\text{]} = \frac{R_{\text{p}} \text{ [en m]}}{R_{\oplus} \text{ [en m]}} \]
Hypothèses (le cadre du calcul)

La seule hypothèse ici est que la valeur de référence pour le rayon de la Terre que nous utilisons est suffisamment précise pour les besoins de notre comparaison. On néglige l'aplatissement de la Terre aux pôles.

Donnée(s) (les chiffres d'entrée)

Nous utilisons le résultat de la question 1 et la valeur du rayon terrestre fournie.

ParamètreSymboleValeurUnité
Rayon de Kelos-2 b\(R_{\text{p}}\)\(6.302 \times 10^7\)m
Rayon de la Terre\(R_{\oplus}\)\(6.371 \times 10^6\)m
Astuces(Pour aller plus vite)

Pour un calcul d'ordre de grandeur, vous pouvez arrondir les valeurs : \(R_{\text{p}} \approx 6.3 \times 10^7\) m et \(R_{\oplus} \approx 6.3 \times 10^6\) m. La division donne immédiatement un facteur de \(10^1 = 10\). Le résultat précis sera donc très proche de 10. C'est un excellent réflexe pour éviter les erreurs de calcul d'un facteur 10 ou 100.

Schéma (Avant les calculs)

Nous avons la taille de Kelos-2 b en mètres. Comment se compare-t-elle à notre planète ?

Comparaison Initiale
Kelos-2 b6.3 x 10^7 mTerre6.37 x 10^6 m?
Calcul(s) (l'application numérique)

Calcul du rapport des rayons

\[ \begin{aligned} R_{\text{p}} \text{ [en } R_{\oplus}\text{]} &= \frac{R_{\text{p}} \text{ [en m]}}{R_{\oplus} \text{ [en m]}} \\ &= \frac{6.302 \times 10^7 \text{ m}}{6.371 \times 10^6 \text{ m}} \\ &\approx 9.89 \end{aligned} \]
Schéma (Après les calculs)

Maintenant, nous pouvons visualiser que Kelos-2 b est presque 10 fois plus grande en rayon que la Terre, la plaçant dans la même catégorie de taille que Saturne.

Échelle Relative
Kelos-2 b(9.89 R)Terre (1 R)
Réflexions (l'interprétation du résultat)

Un rayon de 9.89 \(R_{\oplus}\) nous indique immédiatement que nous n'avons pas affaire à une planète rocheuse comme la Terre. Sa taille la place fermement dans la catégorie des géantes gazeuses. Cette simple conversion nous permet de passer d'un chiffre abstrait à une classification physique concrète.

Points de vigilance (les erreurs à éviter)

Attention aux puissances de dix lors de la division. Une erreur fréquente est de mal simplifier les exposants (\(10^7\) divisé par \(10^6\) donne \(10^1\), et non \(10^{1.16}\)). L'utilisation de la notation scientifique sur une calculatrice doit être maîtrisée.

Points à retenir (permettre a l'apprenant de maitriser la question)

Synthèse de la Question 2 :

  • Concept Clé : L'utilisation d'unités astronomiques de référence (comme \(R_{\oplus}\)) est essentielle pour comparer et classifier les objets célestes.
  • Méthode : Pour convertir, divisez la valeur mesurée par la valeur de référence, en s'assurant que les deux sont dans la même unité de base (mètres).
Le saviez-vous ? (la culture de l'ingénieur)

Il existe un "désert" statistique de planètes ayant une taille comprise entre 1.5 et 2.0 rayons terrestres, appelé la "vallée de Fulton". Les planètes semblent être soit rocheuses (Super-Terres, < 1.5 \(R_{\oplus}\)), soit gazeuses (Mini-Neptunes, > 2.0 \(R_{\oplus}\)), mais rarement entre les deux. La raison est un sujet de recherche active !

FAQ (pour lever les doutes)
Résultat Final (la conclusion chiffrée)
Le rayon de Kelos-2 b est d'environ \(9.89\) rayons terrestres (\(R_{\oplus}\)).
A vous de jouer(pour verifier la comprehension de l'etudiant parrapport a la question)

Le rayon de Jupiter est d'environ \(6.99 \times 10^7 \text{ m}\). Quel est son rayon en rayons terrestres (\(R_{\oplus}\)) ?

Question 3 : Dans quelle catégorie d'exoplanètes classeriez-vous Kelos-2 b ?

Principe

Les astronomes classifient les exoplanètes en plusieurs grandes familles en fonction de leur taille et de leur masse. La taille, exprimée en rayons terrestres, est un excellent premier indicateur pour déterminer la nature probable d'une planète (rocheuse, gazeuse, etc.).

Mini-Cours

Voici une classification simplifiée des exoplanètes par rayon :

  • Planètes telluriques : < 1.6 \(R_{\oplus}\). Planètes rocheuses comme la Terre ou Mars.
  • Super-Terres : 1.6 - 2.5 \(R_{\oplus}\). Probablement rocheuses mais beaucoup plus massives.
  • Mini-Neptunes / Sub-Neptunes : 2.5 - 6 \(R_{\oplus}\). Mondes avec une épaisse atmosphère d'hydrogène-hélium sur un noyau rocheux/glacé.
  • Géantes Gazeuses (Neptuniens, Joviens) : > 6 \(R_{\oplus}\). Planètes majoritairement gazeuses comme Neptune, Jupiter ou Saturne.

Donnée(s) (les chiffres d'entrée)

Nous utilisons le résultat de la question 2.

ParamètreSymboleValeurUnité
Rayon de Kelos-2 b\(R_{\text{p}}\)\(9.89\)\(R_{\oplus}\)
Schéma (Avant les calculs)

Où se situe notre planète sur l'échelle de classification des exoplanètes ?

Échelle de Classification des Exoplanètes
1.62.56TelluriqueSuper-TerreMini-NeptuneGéante GazeuseKelos-2 b = ?
Réflexions

Avec un rayon de 9.89 \(R_{\oplus}\), Kelos-2 b est significativement plus grande que la limite de 6 \(R_{\oplus}\). Sa taille est comparable à celle de Saturne (9.45 \(R_{\oplus}\)) et un peu plus petite que celle de Jupiter (11.2 \(R_{\oplus}\)).

Schéma (Après les calculs)

La planète se classe clairement dans la catégorie des géantes gazeuses.

Position de Kelos-2 b
1.62.56TelluriqueSuper-TerreMini-NeptuneGéante GazeuseKelos-2 b (9.89)
Résultat Final
Kelos-2 b, avec un rayon de \(9.89 R_{\oplus}\), est classée dans la catégorie des géantes gazeuses.

Outil Interactif : Simulateur de Rayon Planétaire

Utilisez les curseurs ci-dessous pour explorer comment le rayon d'une étoile et la profondeur du transit influencent le rayon planétaire calculé. Observez comment une petite variation de la mesure du transit peut changer radicalement la taille de la planète détectée.

Paramètres d'Entrée
1.0 R\(_{\odot}\)
0.82 %
Résultats Calculés
Rayon Planétaire (\(R_{\text{p}}\)) (en m) -
Rayon Planétaire (\(R_{\text{p}}\)) (en \(R_{\oplus}\)) -
Classification -

Quiz Final : Testez vos connaissances

1. Si la profondeur du transit double, comment le rayon calculé de la planète change-t-il ?

2. Pour une même profondeur de transit, une planète orbitant une étoile plus grande sera...

3. Quelle information essentielle, en plus du rayon, est nécessaire pour calculer la densité moyenne d'une exoplanète ?

4. La méthode des transits fonctionne mieux pour détecter des planètes qui sont...

5. Que signifie "l'assombrissement centre-bord" d'une étoile ?


Exoplanète
Une planète située en dehors de notre Système solaire, en orbite autour d'une autre étoile que le Soleil.
Méthode des Transits
Technique de détection qui mesure la faible diminution de luminosité d'une étoile lorsqu'une planète passe devant elle (du point de vue de l'observateur).
Courbe de Lumière
Un graphique qui représente la luminosité d'un objet astronomique en fonction du temps.
Type Spectral
Classification des étoiles basée sur les caractéristiques de leur spectre lumineux, qui est principalement lié à leur température de surface. (Ex : O, B, A, F, G, K, M).
Exercice : Calcul du Rayon d'une Exoplanète

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